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1er novembre 2017
Depuis le mois d’avril, les Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) du Québec ont signalé plus de 4 000 infections à SARM dans leurs établissements (296 en juin 2016 et 2 934 en septembre 2016), ce qui représente 16 % de toutes les infections à SARM recensées au Québec (1089 en 2016) et 25 % de toutes les infections nosocomiales rapportées (517 en 2016) au Québec.
Le SARM, ou la bactérie Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), est une bactérie qui résiste à une grande variété d’antibiotiques et qui a été à l’origine d’une hausse importante de la prévalence des infections nosocomiales.
Dans une récente analyse publiée dans la revue BMC Infectious Diseases, des chercheurs du CHU de Québec, de l’Université Laval et de l’Institut universitaire de santé publique du Québec (ISPQ) ont constaté que la prévalence des infections nosocomiales à SARM était 25 % plus élevée chez les patients hospitalisés au Québec qu’en Ontario et au Canada. Les infections nosocomiales sont une source importante de complications à la suite d’une chirurgie.
Les infections à SARM représentent un important risque pour les patients et pour les équipes soignantes en raison de leur capacité à s’adapter à un environnement contaminé et de leur potentiel à devenir résistantes aux antibiotiques.
La résistance aux antibiotiques est devenue un problème de santé publique majeur, en particulier au sein des populations vulnérables telles que les patients présentant des comorbidités à risque, les patients traités pour un cancer ou encore les patients qui prennent des antibiotiques pour traiter d’autres maladies.
D’autres études ont démontré que le SARM est à l’origine de nombreux problèmes de santé publique et que la prévalence et le nombre de patients infectés par le SARM sont en hausse au Québec. Ces données soulignent la nécessité d’améliorer la prévention et le contrôle de l’infection dans les milieux hospitaliers. L’équipe de recherche estime que l’ajout d’une mesure de prévalence à la prise en charge des infections nosocomiales permettrait de mieux évaluer les besoins en matière de prévention et de contrôle de l’infection au sein de la communauté de santé publique.
La prévalence et les taux d’infection à SARM au Québec sont très différents de ceux de l’Ontario et du Canada. En Ontario, la proportion de patients infectés est estimée à environ 12 %. Le taux d’infections à SARM est plus élevé chez les personnes âgées de 45 à 64 ans et il est plus faible chez les personnes de moins de 50 ans. Le taux de SARM au Québec est estimé à 10 % chez les patients hospitalisés et à 25 % dans les établissements de soins de courte durée.
En raison des difficultés d’accès à des milieux contaminés et de la nécessité d’adopter des mesures préventives dans les établissements de santé, il peut être difficile d’estimer la prévalence et la proportion de patients infectés par le SARM en raison de la présence de nombreux systèmes et de nombreux milieux contaminés à différents endroits.
En 2016, les infections nosocomiales à SARM représentent 30 % des infections à bactéries pathogènes à diffusion hématogène au Québec et 20 % de l’ensemble des infections nosocomiales. En Ontario, le SARM représente 13 % des infections à bactéries pathogènes à diffusion hématogène.
Sources
Article
>, staphylococcus aureus résistant à la méticilline, staphylococcus aureus résistant à la méticilline en réanimation, staphylococcus aureus résistant à la méticillineRessources
Information sur la santé
Infections nosocomiales
Centre intégré de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CISSS-MCQ)
Mise à jour : octobre 2019
Mesure de prévalence des infections à SARM
1. La prévalence de l’infection à SARM chez les patients hospitalisés en soins aigus.
2. Les résultats de la prévalence de l’infection à SARM chez les patients hospitalisés en soins aigus dans les centres de santé et de services sociaux du Québec.
Source : Institut universitaire de santé publique du Québec (IUSPQ), Centre de recherche en infectiologie
Les données ont été obtenues grâce aux données hospitalières provenant du .
Ce bulletin a pour but de vous aider à mieux comprendre l’infection à SARM. Les infections à SARM sont une source importante de complications pour les patients et pour les équipes soignantes en raison de leur capacité à s’adapter à un milieu contaminé et de leur potentiel à devenir résistantes aux antibiotiques.
Sources d’information
Infection à SARM : données québécoises
Infections à SARM
Données de surveillance
Résumé de l’état des lieux sur les infections à SARM à la fin du mois d’août 2019, rapport annuel 2019, disponible sur le site Internet du CISSS-MCQ.
Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), fiche d’information, disponible sur le site Internet du CISSS-MCQ.
Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CISSS-MCQ), Institut universitaire de santé publique du Québec (IUSPQ)
Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Capitale-Nationale
Résumé de l’état des lieux sur les infections à SARM à la fin du mois d’août 2019, rapport annuel 2019, disponible sur le site Internet du CISSS-Capitale-Nationale.
Centre intégré de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CISSS-CN), Institut universitaire de santé publique du Québec (IUSPQ)
Rapport annuel 2019, publié le 30 septembre 2019
Ces données ont été collectées à partir de 181 patients traités par 100 mg d'azithromycine 1 fois par jour, sur une durée de 3 semaines, en association avec un autre antibiotique oral de la famille des macrolides, pendant 4 semaines.
Les concentrations plasmatiques maximales observées après administration de 100 mg d'azithromycine sont de 1,14 μg/mL pour la concentration la plus élevée et de 2,55 μg/mL pour la concentration la plus faible. Une amélioration de la qualité de vie et une réduction des symptômes de la sinusite a été observée chez plus de la moitié des patients traités par l'azithromycine.
Une surveillance clinique est recommandée en cas d'administration concomitante d'azithromycine avec un inhibiteur puissant du CYP3A4. En cas d'administration concomitante de cimétidine ou de jus de pamplemousse, la dose d'azithromycine doit être réduite à 100 mg. Une surveillance clinique est recommandée en cas d'administration concomitante de cimétidine ou de jus de pamplemousse. Un contrôle de l'azithromycine doit être réalisé chez les patients recevant des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, des inhibiteurs de la protéase du VIH et des bêta-bloquants, en particulier pour ceux à risque de bradycardie et pour les patients ayant une maladie cardiovasculaire préexistante ou chez les patients prenant des médicaments connus pour induire des torsades de pointes.
Une surveillance clinique est recommandée en cas d'administration concomitante d'azithromycine avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, en particulier chez les patients à risque de bradycardie et chez les patients ayant une maladie cardiovasculaire préexistante ou chez les patients prenant des médicaments connus pour induire des torsades de pointses et chez les patients recevant des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, des inhibiteurs de la protéase du VIH et des bêta-bloquants. Une surveillance de l'azithromycine est recommandée chez les patients traités simultanément par un inhibiteur puissant du CYP3A4, un antagoniste du CYP3A4 ou un inhibiteur de la glycoprotéase à l'état inactif administré par voie orale. Les patients recevant simultanément des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II et des inhibiteurs de la protéase doivent être étroitement surveillés.
Ces données ont été recueillies à partir de 304 patients traités par azithromycine 100 mg deux fois par jour, en association avec un autre antibiotique oral de la famille des macrolides, pendant 4 semaines, en 1re intention. Le profil de tolérance de l'azithromycine était similaire à celui des patients traités par des antibiotiques de la famille des macrolides seuls. La surveillance clinique est recommandée en cas d'administration concomitante d'azithromycine avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, en particulier chez les patients à risque de bradycardie et chez les patients ayant une maladie cardiovasculaire préexistante ou chez les patients prenant des médicaments connus pour induire des torsades de pointes.
Une surveillance clinique est recommandée en cas d'administration concomitante d'azithromycine avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, en particulier chez les patients à risque de bradycardie et chez les patients ayant une maladie cardiovasculaire préexistante ou chez les patients prenant des médicaments connus pour induire des torsades de pointes. Ces données ont été collectées à partir de 139 patients traités par 100 mg d'azithromycine 1 fois par jour, en association avec un autre antibiotique oral de la famille des macrolides, pendant 4 semaines.
Les concentrations plasmatiques maximales observées après administration de 100 mg d'azithromycine sont de 1,52 μg/mL pour la concentration la plus élevée et de 2,46 μg/mL pour la concentration la plus faible.
L'azithromycine doit être prise au moins 30 minutes avant ou 6 heures après les repas et ne doit pas être pris en cas de repas ou de boissons riches, gras ou très alcoolisés (alcool, alcool fort). La dose recommandée d'azithromycine est de 1 g en une dose de 1 g 2 fois par jour.
Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 2 g 2 fois par jour.
La posologie d'azithromycine doit être ajustée individuellement en fonction de la réponse clinique et de la sévérité de la maladie.
L'azithromycine est contre-indiquée en cas de traitement concomitant par des médicaments connus pour induire des torsades de pointes.
La posologie d'azithromycine est de 100 mg 2 fois par jour en une dose de 250 mg en 2 prises séparées, avec ou sans aliments et sans dépasser 3 g 2 fois par jour.
La posologie d'azithromycine est de 1 g 2 fois par jour en une dose de 2 g 2 fois par jour, avec ou sans aliments et sans dépasser 3 g 2 fois par jour.
La posologie recommandée d'azithromycine est de 1 g 2 fois par jour en une dose de 2 g 2 fois par jour, avec ou sans aliments, et sans dépasser 3 g 2 fois par jour. La dose doit être réduite à 1 g 2 fois par jour en cas de maladie hépatique grave ou d'insuffisance rénale.
La posologie recommandée d'azithromycine est de 1 g 2 fois par jour en une dose de 2 g 2 fois par jour, avec ou sans nourriture, et sans dépasser 3 g 2 fois par jour. La dose doit être réduite à 1 g 2 fois par jour en cas de maladie hépatique grave ou d'insuffisance rénale sévère.
La posologie d'azithromycine est de 1 g 2 fois par jour en une dose de 2 g 2 fois par jour, avec ou sans nourriture, et sans dépasser 3 g 2 fois par jour.
L'azithromycine doit être prise au moins 30 minutes avant ou 6 heures après les repas. La dose recommandée d'azithromycine est de 1 g en une dose de 1 g 2 fois par jour en une dose de 2 g 2 fois par jour, avec ou sans nourriture, et sans dépasser 3 g 2 fois par jour. La posologie recommandée d'azithromycine est de 1 g en une dose de 1 g 2 fois par jour en une dose de 2 g 2 fois par jour, avec ou sans nourriture, et sans dépasser 3 g 2 fois par jour.